Le principe de la chirurgie de l’obésité est d’améliorer le rassasiement et prolonger la satiété pour un volume d’aliment ingéré réduit. Il existe 3 grandes techniques chirurgicales : les trois associent des mesures de réduction du volume de l’estomac avec pour le court-circuit gastrique, une dérivation de l’intestin permettant de réduire l’absorption des aliments.
Une inégalité métabolique
La prédisposition au « gain de poids » existe. Les facteurs héréditaires font que l’on peut avoir une « tendance à stocker facilement ».
Des facteurs environnementaux
Les 3 grands facteurs de prise de poids sont :
• L’alimentation déséquilibrée par rapport aux besoins
• La sédentarité
• Le « stress » ou plus précisément le contexte émotionnel
A ces 3 grands éléments peuvent s’ajouter : le sevrage du tabac, les modifications hormonales (grossesse, ménopause, déséquilibre hormonal comme l’hypothyroïdie), certains médicaments…
Si l’on a défini l’obésité par un IMC au-delà de 30 kg/m2, c’est en raison du risque accru pour la santé au-dessus de cette valeur.
2 paramètres reflètent l’obésité :
• Le degré de surpoids évalué par l’IMC,
• Le tour de taille : la graisse au niveau du ventre est également un marqueur de risque pour la santé.
L’obésité peut être impliquée dans certaines maladies : le diabète, les maladies cardiovasculaires, les troubles respiratoires, certains cancers, des troubles digestifs, des troubles veineux, des troubles articulaires…
L’obésité peut entrainer des troubles de l’estime de soi et de l’image de soi qui se sont parfois installés depuis de nombreuses années, sans parler de la stigmatisation par la société…